La Commune de Fillières

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2020-06

Ferme Schmitt

Heureux de découvrir cette belle enseigne à Fillières. Je vous invite à venir découvrir les produits locaux de Murielle et Jean. En plus de l'excellence des produits, vous serez reçus en toute convivialité, riche de plusieurs années d'expérience.

Aménagement paysagé

Beau travail de préparation d un espace fleuri à l'automne, merci à l'équipe d'élus de Fillières, à Lucas et à l'employé communal pour cette réalisation.

Ballade dominicale

avec des membres de la commission " transition écologique" et des habitants de Fillières en prévision de la mise en place de sentiers pédagogiques, découverte de notre environnement naturel et patrimonial.

La nouvelle vie de l’historien Bernard Sartori

Ancien préparateur en pharmacie dans le bassin de Longwy, Bernard Sartori s’est peu à peu tourné vers sa passion, l’histoire, pour devenir aujourd’hui membre actif du Conservatoire du service de santé des armées de Vitry-le-François.

Bernard Sartori est connu comme le loup blanc dans le Pays-Haut, même si c’est un travailleur de l’ombre. Avant de devenir un spécialiste de la Première Guerre mondiale et un membre actif du Conservatoire du service de santé des armées de Vitry-le-François, dans la Marne, le natif de Mont-Saint-Martin a exercé le métier de préparateur en pharmacie à Mexy puis à Longwy. Il y a un peu plus de quatre décennies, il a contracté le virus de la passion de l’histoire, transmis par Jo Brembati. Depuis, il a quitté le Pays-Haut, écrit ses premiers textes sur 1914-1918, sorti des informations inédites sur le siège de Longwy ou les douanes, avec des expos à la clé, et notamment dans le bassin de Longwy. « Et puis en 2014, pour le centenaire de la Grande Guerre, j’ai commencé à travailler avec la municipalité de Vitry-le-François, qui fut une énorme ville hôpital durant le conflit. Je suis alors allé voir ce que l’Armée et le Conservatoire du service de santé des armées, avec sa collection de 180 000 objets, pouvaient nous prêter. On m’a répondu qu’il n’y avait personne de spécialisé sur 14-18 et on m’a proposé d’adhérer. J’ai accepté. »

À l’affût

Comme bénévole, il offre plus de 1 200 heures par an à cette structure forte de 175 membres et qu’il qualifie de « familiale ». Son boulot : rassembler tout ce qu’il peut trouver sur un thème, pour ensuite monter une exposition et sortir des textes qu’il fera circuler à travers la France. « Tout ça me fait voyager un peu partout pour des repérages, des missions ou des films qu’on montre et qu’on présente. Et puis j’ai des antennes partout. Je gère environ 80 historiens locaux, dont un à Fillières. Là, par exemple, l’un de mes réseaux vient de m’apprendre qu’on venait de retrouver une caisse de pénicilline dans le Sahara datant de 1960. Je vais essayer de la récupérer. »

Un choix de vie

Bernard Sartori effectue donc des sauts de puce d’un sujet à l’autre. Après la Grande Guerre, le voilà sur les traces de l’Indochine et des colonies. « Il ne faut pas voir que le côté esclavagiste et négatif des colonies. D’ailleurs, je ne travaille pas sur la guerre, mais sur le thème de la santé. Et là, il est à souligner qu’on a implanté des instituts Pasteur partout, et notamment au Vietnam, où ont été inventés les vaccins antipesteux et antivenimeux, ainsi que l’anesthésie générale. C’est également là-bas qu’on a commencé à stocker le plasma dans des poches en plastique, une petite révolution qui a permis d’éviter de casser les flacons de verre qui étaient parachutés sur les lieux des besoins et se brisaient, pour la plupart. »

Aujourd’hui, l’ancien Longovicien est un passionné heureux. Il a su faire des choix de vie importants. « Beaucoup m’envient parce que je fais ce qui me plaît. J’ai pris ma retraite de préparateur en pharmacie. Il suffit d’avoir un peu de courage pour se lancer. Ce n’est pas si compliqué que ça. »

 

L’école rouvre mardi 2 juin, dans une configuration inédite

Après deux mois d’interruption, l’école primaire de Fillières va rouvrir ses portes mardi 2 juin pour y accueillir à nouveau une partie des élèves. « C’est une décision prise conjointement entre le syndicat scolaire et le personnel enseignant », indique Anne-Marie Gobert, présidente du syndicat scolaire. « Suite à une réunion avec l’inspectrice de l’Éducation nationale, Mme Dumet, les enseignantes ont décidé de consulter les parents par le biais d’un questionnaire. Celui-ci expliquait le fonctionnement et les mesures prises afin d’assurer la sécurité des enfants et des enseignantes. Nous avons eu des retours favorables à la réouverture ».

Malgré tout, les enfants qui vont effectuer leur retour en classe devront s’attendre à quelques changements : salle de classe aménagée afin de respecter la distanciation, espaces condamnés. Mardi, 20 enfants de primaire retrouveront les bancs de l’école, ils seront 12 en maternelle à Ville-au-Montois ; celle-ci ne fonctionnera qu’en demi-journée, contrairement à la primaire. Il n’y aura pas de périscolaire car les employées seront dans les classes.

Autre petit changement pour les primaires, la pause méridienne sera réduite de 20 minutes. Quant à la cantine, elle se fera sous forme de plateaux repas, livrés par traiteur, et les enfants déjeuneront dans la salle du périscolaire par petits groupes de neuf.


Date de création : 27/06/2020 : 18:22
Dernière modification : 27/06/2020 : 18:22
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