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Municipalité

 

Ils ont choisi le bio pour sauver leur exploitation

Murielle et Jean Schmitt, agriculteurs à Fillières, près de Longwy, ont choisi de passer du mode de production conventionnel à l’agriculture biologique. Si les deux premières années ont été difficiles, ils ne regrettent pas leur choix. Même si le travail ne manque pas…


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« Le plus dur est passé. » Jean Schmitt est optimiste. Il a fait un choix sur lequel il ne reviendra pas : passer de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique.

Une décision prise alors que la famille, avec sa cinquantaine de vaches laitières, avait du mal à cause du prix du lait trop bas. Murielle et Jean ont donc décidé de franchir le pas et d’en finir avec le « phyto ». Et pour cela, ils misent sur la diversification.

Sur l’exploitation il y a donc : des céréales (blé, colza, lentilles pour la vente ; orge et avoine pour donner à manger aux animaux de la ferme) ; des vaches laitières (une quinzaine pour de la vente directe de lait, beurre, crème) ; des poules, des poulets et des volailles de Noël mais aussi des bovins dédiés à la viande (vente directe et par la filière Unebio) ; sans oublier les légumes de saison vendus à la ferme ou sur des marchés du terroir (pommes de terre, carottes, haricots, courgettes, blettes, concombres, oignons…).
Les débuts ont donc été difficiles. « En 2016 c’était plus flou, on ne trouvait pas les circuits de vente. J’avais un stock de blé et je ne savais pas à qui le vendre. Aujourd’hui, on trouve tout en face », apprécie Jean Schmitt.

Pour le blé, par exemple : « Le cours du blé bio n’a jamais été aussi élevé. Il y a une forte demande. » Maintenant qu’ils sont certifiés bio, les agriculteurs de Fillières savent que « même si le blé n’est pas superbe, il y aura une marge au bout ». Heureusement que les prix sont là d’ailleurs, car « au bout de cinq ans, nous n’aurons plus de primes ». En effet, les aides à la conversion pour l’agriculture biologique sont versées pendant cinq ans uniquement. Il faut savoir que l’objectif de la France est de passer de 6,5 % à 15 % de surface agricole utile convertie en agriculture biologique d’ici 2022.

Pour réussir dans cette voie, Jean Schmitt se fie à « ce que nos anciens faisaient en l’adaptant aux méthodes d’aujourd’hui ». Une des choses essentielles à suivre consiste en la rotation des cultures. « Une prairie avec du trèfle, de la luzerne… nettoie le sol » Et désormais, l’agriculteur voit les herbes dites « mauvaises » qui jonchent les sols de son champ de colza différemment. Le cultivateur pense toujours aux animaux de la ferme. Ainsi, il pourra toujours faire du foin.

Un organisme certificateur

Pour être certifiée bio tous les ans, l’exploitation fait l’objet de plusieurs contrôles par un organisme spécialisé, en l’occurrence Ecocert. Des contrôles inopinés pendant lesquels sont vérifiés : les stocks, le bien-être animal (les vaches ne sont pas écornées par exemple), l’alimentation saine et propre et en quantité suffisante, les factures d’achat et de vente…


 


Date de création : 02/06/2019 : 11:57
Dernière modification : 02/06/2019 : 12:00
Catégorie : - Revue de Presse
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