Fillières : les ambitieux projets des jeunes élus
Des idées, des projets, ambitieux pour certains, le conseil municipal des jeunes en regorge, mais encore faut-il les mettre à exécution, et là c’est une autre paire de manches.
AGRICULTURE
PHOTOS. Murville : à la naissance de l’eau-de-vie
Dans le local rue Jeanne-d’Arc, à Murville, les premiers litres de mirabelle sont sortis. C’est une bonne année, les fruits sont abondants et les trois alambics fonctionnent à toute vapeur. « Le calendrier est pratiquement plein, il est important de réserver », précise Patrick Letscher, secondé par Jean-François Munier, de la SARL Aliorme, de Fillières. « Les matières sont portées à ébullition au gaz. Nous procédons en deux étapes. D’abord la cuisson au bain-marie d’où sortira le flegme ; ensuite, nous recuisons l’alcool pour le descendre à 60 degrés. » Il n’y a plus de privilèges, tout le monde a le droit de distiller et l’atelier s’occupe de toutes les déclarations. Environ 600 litres de fruits sont traités quotidiennement, pour recueillir environ 60 litres d'alcool. Les inscriptions sont prises au local jusqu’au 15 décembre (sauf samedi et dimanche), de 7h à 18h, ou par téléphone au 06 13 15 32 85 en laissant un message.
La distillation bat son plein
Dans le local rue Jeanne-d’Arc, les premiers litres de mirabelle sont sortis. C’est une bonne année, les fruits sont abondants et les trois alambics fonctionnent à toute vapeur. « Le calendrier est pratiquement plein, il est important de réserver », précise Patrick Letscher, secondé par Jean-François Munier, de la SARL Aliorme, de Fillières.« Les matières sont portées à ébullition au gaz. Nous procédons en deux étapes. D’abord la cuisson au bain-marie d’où sortira le flegme ; ensuite, nous recuisons l’alcool pour le descendre à 60 degrés. » Il n’y a plus de privilèges, tout le monde a le droit de distiller et l’atelier s’occupe de toutes les déclarations. Les inscriptions sont prises au local jusqu’au 15 décembre (sauf samedi et dimanche), de 7h à 18h, ou par téléphone au 06 13 15 32 85 en laissant un message.
Fillières : Lucas Frantz a reçu son diplôme d’honneur de porte-drapeau
A 26 ans, Lucas Frantz a reçu son diplôme d’honneur de porte-drapeau à l’occasion du centenaire de l’Armistice, à la Nécropole nationale de Fillières. « Je ressens un grand sentiment de fierté. »
Tout un village pavoisé pour ne pas oublier
Fillières, près de Longwy, a sa nécropole nationale pour se rappeler l’horreur de la guerre. Il y a également les noms des soldats et civils morts pour la France. Et au-delà, un sens certain du patriotisme. Depuis une vingtaine d’années, l’association des anciens combattants et le comité des fêtes ont décidé de pavoiser les maisons du drapeau français.
« Des femmes du village ont réalisé les premiers. Nous avions acheté du tissu. Ensuite, nous nous sommes procuré 25 drapeaux. Les habitants ont signé un papier indiquant qu’ils acceptaient de les poser devant chez eux. C’est pour montrer que le village est patriotique », précise Serge Brissette, président de l’association des anciens combattants.
Il y en a donc une cinquantaine dans la localité. À chaque commémoration, le matin même, le bleu-blanc-rouge est hissé sur de nombreuses habitations.
Ce sera évidemment le cas ce dimanche pour le centenaire de l’Armistice. Des maisons, mais aussi les bâtiments communaux, seront tricolores. Et un défilé sera organisé, suivi de discours. À 11h, les cloches de l’église sonneront pendant onze minutes pour célébrer le centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Et, comme le patriotisme se transmet aux jeunes générations, Lucas Frantz, 19 ans, recevra ce matin un diplôme d’honneur : il est porte-drapeau depuis quatre ans. Entre-temps, Serge Brissette aura sollicité les habitants en vendant des bleuets, pour les œuvres des anciens combattants. Parce qu’il ne faut pas oublier.
Dernière modification : 04/12/2018 : 08:06
Catégorie : - Revue de Presse
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