En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. Mentions légales.
 
 
Municipalité

 

Le poids des piscines sur l’équation 2015


robert-bourguignon-photo-rene-bych.jpg

Jeudi soir, le bureau de la com’com de l’agglomération de Longwy a présenté un budget 2015 marqué par la prise de la compétence « piscines », lourde de 1 M€. Des voix se sont élevées pour dénoncer un plan « peu ambitieux ».

Investir sans augmenter la pression fiscale sur les ménages, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou le prix de l’eau, tout en poursuivant le désendettement. Voilà l’équation sur laquelle la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) s’est penchée à l’occasion de son budget 2015. Assistant du « professeur » et président Christian Ariès, Robert Bourguignon, vice-président aux finances, a présenté la solution de l’équipe dirigeante à toute la classe des délégués communautaires, jeudi soir.

7 M€ d’investissements nouveaux

Difficulté supplémentaire du problème mathématique, la CCAL devra notamment composer avec le poids de la prise de la compétence « piscines » et des équipements de Herserange, Longlaville et Longwy, soit environ 1 M€. Sur cette somme, 850 000 € correspondent au seul coût du personnel des trois centres aquatiques, d’où la forte hausse des dépenses de fonctionnement entre 2014 et 2015.

Dans la case recettes, l’agglomération voit par ailleurs une baisse de « 100 000 à 110 000 € » de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), évalue le président Ariès. S’ajoute encore dans la balance la dette du Syndicat mixte pour le développement industriel de la région de Longwy (SMI), désormais dissout, de 1,39 M€. Concernant les ordures ménagères, la CCAL devra « encaisser » les nouvelles hausses de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ici, Christian Ariès compte « environ 300 000 € supplémentaires à absorber ». Au final, le budget ordures ménagères s’équilibre à 7,63 M€ en section fonctionnement et 687 500 € en investissement. Le budget principal 2015 en fait de même avec 18, 41 M€ en fonctionnement et 7,18 M€ en investissement, dont 6,87 M€ de dépenses nouvelles.

La réserve « piscines » remise en cause

Dans ce plan d’investissement, le projet le plus lourd correspond à la réhabilitation et mise en accessibilité de la Maison de la formation de Longlaville, estimée à 1,2 M€. Juste derrière, l’annonce du chantier de l’aire d’accueil des gens du voyage Longwy-Longlaville, pour 1,08 M€, fait tiquer Cédric Acéti, maire de Cosnes-et-Romain ( lire ci-dessous ).

Pourront encore être cités les 750 000 € prévus pour les voies vertes et cyclo-pédestres ou les 1,5 M€ de travaux supplémentaires au golf, « déjà budgétés en 2014 », souligne Robert Bourguignon dans son exposé. Une dernière ligne, un peu à part, attire l’attention : 2,85 M€ seront réservés pour le dossier « piscines », s’ajoutant au 1 M€ déjà provisionné en 2014. « Je pense que, dans trois ou quatre ans, nous ne pourrons plus garder la piscine de Longwy en l’état. Il faudra soit en construire une autre, soit réhabiliter celle-ci. Une opération lourde », justifie le vice-président aux finances. « À ce moment-là, il nous faudra dégager une somme de l’ordre de 10 M€ », appuie Christian Ariès.

Six voix contre

Seulement, tous les délégués ne sont pas tous du genre fourmi. À commencer par Gérard Allieri, qui pointe très vite « 4 M€ d’euros ne rapportant pas un euro ». Pesant le pour et le contre de la démonstration, le maire de Lexy décrit un budget « pas ambitieux , neutre ». Pourtant l’élu se prononcera finalement en faveur de la solution proposée par le bureau.

Du côté de Cosnes-et-Romain, Cédric Acéti semble plus tranché et demande un vote à bulletin secret. Mais la mesure nécessite que le tiers des conseillers présents en soient d’accord et l’opposant ne récolte que 12 voix sur 43. Au final, lors du vote, seules six mains s’élèvent contre le budget principal présenté. Problème réglé.

 

Des chiffres et des… bons mots

Jeudi soir, l’exposé budgétaire de Robert Bourguignon, vice-président aux finances, n’a pas manqué de susciter quelques réactions de l’assemblée de la com’com de l’agglomération de Longwy (CCAL). L’approche d’échéances électorales a peut-être inspiré certains de ces orateurs, dans leur prise de parole… Morceaux choisis.

• Édouard Jacque , conseiller municipal d’opposition à Longwy : « Ce budget n’est pas tourné vers l’avenir, l’économie ou l’emploi. Il n’y est pas du tout question de haut débit. De plus, vous vous dégagez (la majorité, NDLR) de la pépinière d’entreprises de Cosnes-et-Romain, alors que l’emploi est un sujet important […] En résumé, rien de bien nouveau pour l’attractivité du territoire ! En revanche, contre l’avis d’un certain nombre de communes, vous persistez au sujet des aires de gens du voyage. Enfin, concernant la non-augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ( Teom, NDLR) ou de la fiscalité, pouvez-vous engager, M. le président, au-delà des prochaines élections, avec des recettes et à produits constants ? »

• Robert Bourguignon , maire d’Ugny : « La question de la hausse ou non de la Teom dépendra de la politique et des projets de la CCAL dans les années à venir. Ce sera à notre conseil communautaire d’en décider ! »

• Jean-Marc Fournel , député-maire de Longwy : « Il s’agit d’un budget de transition. La CCAL s’est engagée dans un projet de territoire qui sera le cadre de référence de nos budgets futurs. Nous avons bien attendu six ans, nous pouvons encore patienter quelques mois pour que le territoire bouge enfin… Il est curieux d’entendre le roi de l’augmentation des impôts nous faire la leçon (à Édouard Jacque, NDLR) ! Pour ce qui est du haut débit, nous y travaillons, des choses vont bientôt s’enclencher. Il ne faut pas tout vouloir aujourd’hui, alors qu’on n’a rien fait pendant qu’on était aux manettes. »

• Jean-Paul Danloy , conseiller municipal à Rehon : « Un budget de transition ? C’est le deuxième que nous votons… Doit-on s’attendre à recommencer en 2016, avec un troisième ? »

• Cédric Acéti , maire de Cosnes-et-Romain : « Un million d’euros pour l’aire de Longlaville, 200 000 € pour celle de grand passage, etc. Je constate que le tiers du budget investissement est consacré aux gens du voyage, alors que la prise de cette compétence n’a pas été acceptée par la majorité de nos communes ! »

• Gérard Allieri , maire de Lexy : « C’est un budget technique, pas ambitieux, neutre. Il permet de terminer le golf et de traiter la Maison de la formation, sans augmenter les impôts, Mais il est peureux et ne dégage pas de perspective d’avenir. Il faut oser M. le président ! »

• Serge De Carli , maire de Mont-Saint-Martin : « Effectivement, il y a des choses à changer. Mais je considère que ça bouge aujourd’hui. Quant aux gens du voyage… tant que nous ne serons pas assez courageux pour regarder ce sujet dans les yeux, nous n’arriverons pas à régler notre souci d’attractivité économique. La coopération intercommunale ce n’est pas seulement prendre quand tout va bien, mais aussi s’occuper des problèmes délicats. »

Des travaux qui ne coulaient pas de source


apres-le-tournoi-de-qualification-pour-les-jeux-olympiques-de-rio-la-piscine-de-longwy-va-etre-fermee-durant-quinze-jours-pour-sa-vidange-mais-aussi-pour-des-travaux-d-entretien-et-de-renovation-photos-.jpg

La prise de compétence piscines par la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) s’accompagne de désagréables surprises… Si les structures de Herserange et Longlaville ne posent guère de soucis, celle de la cité des Émaux manque d’entretien.

Une étude est en train d’être menée par la com’com sur le devenir des trois piscines de l’agglomération de Longwy. Mais en attendant ses conclusions, il est nécessaire de conserver en bon état les structures existantes. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes, en particulier pour les bassins de la cité des Émaux. « Le complexe souffre d’un manque d’entretien évident », maugrée Christian Ariès, président de la CCAL. Une plongée dans ses entrailles le confirme. Dès l’arrivée en dessous du bassin, un premier constat : l’éclairage est défaillant. « Il y a eu tellement de réparations sur l’électricité que personne ne sait plus vraiment comment elle est installée », note d’ailleurs le maître nageur Eric Di Giovanni.

Mais là n’est pas le plus grave. Arrivé au niveau des chaudières, Christian Ariès montre les trois filtres à eau : « Il faut en changer un, ce qui aurait déjà dû être fait ». Bilan de l’opération : déjà 30 600 € à débourser. Mais ce n’est qu’un début.

À quelques mètres à peine, c’est le ventilateur de l’aération centrale qui est défectueux. « La mécanique est vétuste et totalement obsolète. Nous sommes obligés de la remplacer car, si elle tombe en panne, c’est la piscine qui doit être fermée », constate le président. Et 13 000 € se rajoutent à la facture. Puis il montre les pompes à chaleur, qui permettaient de chauffer le bassin en réduisant la facture énergétique : « Cela fait une demi-douzaine d’années qu’elles ne fonctionnent plus. Nous devrions payer 150 000 € pour en installer des neuves. Comme pour l’instant, on ne connaît pas le devenir de la piscine, on ne va pas le faire ».

Une opération va tout de même être effectuée pour diminuer les dépenses de chauffage de l’eau : la séparation des circuits hydraulique d’approvisionnement en eau chaude des petit et grand bassins. « Le petit accueille les bébés nageurs et doit être à 30-31 °C. Pour le grand, 28-29 °C suffisent », précise Eric Di Giovanni. De quoi faire des économies, en sachant que le bassin olympique contient 2 000 m³ d’eau. Ceci pour un montant de 38 000 €. Au total, 130 000 € vont être investis durant les quinze jours de vidange.

« Ce sont des opérations qui auraient déjà dû être effectuées », peste le président… se retrouvant à financer des travaux qui ne coulaient pas de source.

A la croisée des reconversions


avec-un-chiffre-d-affaires-deja-assure-pour-2015-nathalie-klahs-songe-desormais-a-2016-au-cours-de-l-annee-la-creatrice-devra-toutefois-quitter-la-pepiniere-d-entreprises-de-mexy-au-bout-des-24-mois-d-h.jpg

En 2013, après 15 ans de conseil en ressources humaines, Nathalie Klahs se lançait dans une nouvelle vie, aidée par la pépinière d’entreprises de Mexy. Aujourd’hui, la créatrice se diversifie et ouvre la voie à d’autres reconvertis…

F in décembre 2014, mon chiffre d’affaires pour 2015 était déjà finalisé. Je peux encore le développer, mais quoi qu’il arrive, j’ai de quoi vivre pour l’année à venir… » La jeune entreprise de Nathalie Klahs ne connaît pas la crise. Au contraire, le cabinet de cette consultante en recrutement stratégique est florissant. Retour il y a deux ans et demi, quand la Knutangeoise se lançait…

En juillet 2012, Nathalie Klahs fait le choix de quitter son employeur, après quinze années à œuvrer comme conseillère en ressources humaines. « Je voulais faire les choses à ma sauce », confiait-elle à l’époque ( lire RL du 10/01/14 ). Après s’être lancée en solo « dans l’approche directe des métiers en tension », et s’être frottée à la solitude de son domicile, la quadragénaire décidait finalement de s’entourer. En 2013, elle intégrait la pépinière d’entreprises de la com’com de l’agglomération de Longwy (CCAL), à Mexy.

Et aujourd’hui ? Ce nid a permis à Nathalie Klahs de poursuivre sur sa lancée en 2014 : « Par opportunité, travail de communication et de réseaux, je me suis diversifiée. Aujourd’hui, je fais aussi de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences spécifiques… » Traduction, pour les non initiés ? « Le but est de réaliser l’état des lieux des compétences des salariés à un instant "t" et de prévoir les besoins à anticiper, selon les projets, le plan de formation, les recrutements, les remplacements… »

« Dispositif expérimental »

Formation au management, au développement personnel… la Mosellane a ajouté quelques cordes à son arc en douze mois. Et toujours en collant à l’actualité. La réforme professionnelle de ce mois de janvier oblige les responsables en entreprise à conduire des entretiens personnalisés, tous les deux ans ? Nathalie Klahs se propose de les y former !

La Knutangeoise tente, teste. Comme avec le « dispositif expérimental » auquel elle participe actuellement, en partenariat avec le cabinet messin Horizons Ressources… Jusqu’au 27 février, Nathalie Klahs et deux autres formateurs accueillent une douzaine de stagiaires inscrits à l’agence Pôle Emploi de Longwy ( lire ci-dessous ), au sein de la pépinière d’entreprises de Mexy. « L’objectif est de permettre à ces personnes de se reconvertir de manière pérenne. » Pour se faire, l’ex-conseillère en ressources humaines sensibilise les participants aux « compétences transversales : la communication écrite ou orale, les codes sociaux des entreprises, le travail en équipe… »

Mais pas seulement : « Le dispositif comporte aussi une immersion en entreprise, une période où on confronte l’image que le stagiaire a d’un métier à la réalité, de manière à être sûr qu’il ne se trompe pas. » Et afin que ces expériences se fassent, il fallait bien un carnet d’adresses comme celui de Nathalie Klahs. Une reconvertie bien partie pour ouvrir la voie à d’autres.

Un budget 2015 sans hausse de la fiscalité

Malgré un contexte général tendu et l’intégration des piscines de Longwy, Longlaville et Herserange dans son giron, la communauté de communes est en mesure de boucler son budget 2015 sans augmentation de la fiscalité.

Jeudi soir, dans les locaux réhonnais de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL), l’heure était à la présentation des orientations budgétaires. Un exercice toujours un peu périlleux dans un contexte national de plus en plus tendu.

Dans le cas de la collectivité présidée par Christian Ariès, une nouvelle donne est venue corser un peu plus l’affaire… Depuis le 1er janvier, la CCAL est chargée de la gestion et de l’entretien de trois piscines. Celles de Longwy, Longlaville et Herserange. Le tout pour un coût estimé à 900 000 €.

6 M€ d’investissements

Une telle dépense supplémentaire pouvait laisser craindre des répercutions sur la fiscalité ou sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom). Il n’en est rien. Du moins pour l’instant. Au cours de leurs interventions, le président Ariès et son vice-président, Robert Bourguignon, ont assuré que les contribuables seraient épargnés en 2015.

Et, à en croire les deux hommes, la CCAL ne se mettra pas dans une position d’attente pour autant. Le patron de la collectivité promet « un budget ambitieux en termes d’investissements, avec 6 M€ prévus ». Quelques exemples sont aussitôt donnés : 1,3 M€ pour la restructuration de la Maison de la formation, 700 000 € pour la réalisation d’une première tranche de sentiers cylo-pédestres, 270 000 € pour la route d’accès au secteur Senelle…

Autre engagement pris : « Tous ces travaux seront réalisés sans recours à l’emprunt sur le budget principal ».

Vestiges sidérurgiques

Dans la salle, Christian Basso est le premier à régir à la présentation. Le représentant de Lexy juge que le taux de la Teom est trop élevé au regard des résultats de l’exercice 2014. Un argument qui sera vite démonté par l’exécutif.

Pour sa part, Édouard Jacque trouve la CCAL trop frileuse. Transport, assainissement, eau, l’élu d’opposition réclame davantage de prises de compétences. Davantage d’engagement vers les fusions de collectivités. Le Longovicien s’enflamme alors pour les trois refroidisseurs du site de Senelle. Robert Bourguignon vient d’annoncer qu’une étude sur leur état va être financée à hauteur de 300 000 €. « Il est probable qu’il faille prévoir de les détruire, tout ou partie. Une alternative est recherchée pour en conserver un », avance le vice-président. Édouard Jacque exige que ces « derniers vestiges sidérurgiques soient préservés. Idem pour l’Hôtel Saint-Martin. »

Dans la foulée, l’élu continue de jouer à merveille son rôle d’opposant en insistant sur l’absence de politique culturelle ou encore l’injustice du fonds de concours pour les communes membres, avec un montant forfaitaire quelle que soit la taille de la localité.

Édouard Jacque a le don d’irriter Christian Ariès, qui finit par sonner la fin des joutes : « Vous faîtes du Sarko là ! Vous commencez tout doux et après vous vous excitez et vous vous contredisez. Ça suffit, vous avez eu votre temps de parole. »

Le match retour est d’ores et déjà fixé au 26 février, pour le vote du budget.

Priorité à Villers-la-Montagne

Dans le domaine du développement économique, il a été proposé aux élus de la CCAL de sceller un nouveau partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de Meurthe-et-Moselle (CCI). La participation financière de l’intercommunalité s’élève à 11 150 €. Sur cette somme, pas moins de 7 650 € seront consacrés à la réalisation de diagnostics stratégiques. L’objectif affiché est d’identifier les besoins d’accompagnement en développement des entreprises du parc d’activités de Villers-la-Montagne. Sur ce point précis, la CCI mettra elle aussi 7 650 € dans la balance. Parallèlement, la communauté de communes financera une étude des flux d’achats et des comportements de consommation. Pour ce travail à l’échelle du territoire, 3 500 € sont prévus. Après débat, la nouvelle convention entre la CCI 54 et la CCAL a été accepté à la majorité. « Ne voyant pas bien le chemin choisi », Édouard Jacque, élu longovicien d’opposition, a voté contre le dispositif. Non sans souligner que les flux d’achats et les comportements de consommations étaient connus depuis longtemps. Alliée d’Édouard Jacque, Anne-Valérie Felkar a bien entendu voté de la même façon.

La pépinière en chiffres

Les vœux de la pépinière d’entreprises de la CCAL ont permis à Jacques Claeys, 6e vice-président de l’intercommunalité, de rappeler quelques chiffres…

D’après l’élu, la pépinière a fonctionné en 2014 grâce à un budget de 114 000 €, dont 44 % versés par la com’com de l’agglomération de Longwy.

La structure a accompagné 10 projets de création, reprise ou développement d’activités, qui ont abouti à 10 concrétisations.

Les bureaux et ateliers de Mexy ont enregistré 5 nouveaux hébergements, dont l’un correspond au développement d’une entreprise déjà présente sur la zone d’activité commerciale de Mexy. En parallèle, 4 sociétés sont arrivées au terme de la durée d’hébergement autorisée (24 mois), l’une d’elle ayant choisi de louer une cellule sur la ZAC.

Au 1er janvier 2015, 16 entreprises étaient installées à la pépinière, pour un total de 20 emplois. Par ailleurs, l’équipe de la pépinière a déjà pris deux contacts, pour des arrivées à venir courant 2015.

165,64

Au 1er janvier 2015, l’endettement de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) était de 9 988 246 €, hors budget de l’eau et reprise des emprunts du Syndicat mixte pour le développement industriel. Soit une somme de 165,64 € par habitant pour une population de 60 300 âmes.

La gestion du golf sera déléguée


la-mise-en-service-de-la-totalite-du-golf-de-longwy-devrait-intervenir-cet-ete-d-ou-l-obligation-pour-les-elus-de-definir-rapidement-le-mode-de-gestion-de-l-equipement-photo-archives-rl.jpg

Du point de vue du calendrier, le coup devait être joué sans attendre ! Jeudi soir, le fameux golf intercommunal de Longwy est revenu sur le tapis de la CCAL. Et ce pour deux bonnes raisons. D’abord, parce que le marché de gestion de la partie basse de l’équipement touche à sa fin. Ensuite, parce qu’il en est de même pour l’aménagement du nouveau parcours de 18 trous. Tout en restant prudents, les élus espèrent une mise en service cet été.

En attendant, il est capital pour la collectivité de caler la gestion de l’ensemble. Plusieurs possibilités existent : la régie directe, le marché public, la régie intéressée ou encore la délégation de service public (DSP). Jeudi soir, devant les délégués communautaires, le président Christian Ariès a clairement affiché sa préférence pour cette dernière option. « C’est la solution économiquement la moins coûteuse pour nous », martèle le responsable. Y compris en terme de charges salariales. « La régie directe implique de disposer de compétences techniques et humaines, donc de recruter. Or, avec l’intégration des piscines de Longwy, Herserange et Longlaville, la CCAL a déjà absorbé une trentaine d’agents. » Au passage, le Longovicien insiste sur le fait que la DSP oblige le gestionnaire à s’impliquer davantage pour réaliser des profits.

Pour Édouard Jacque cependant, « Le golf qui fonctionne le mieux en Lorraine est celui de Bitche et il est en régie ! » L’élu d’opposition poursuit : « Je persiste à dire que dans cette procédure, il faut séparer le club-house du golf. Il faut faire du club-house un restaurant populaire. » Sur ces mots, Édouard Jacque se fait plus piquant : « De toute façon, vous avez déjà choisi avant de consulter l’assemblée… » Anne-Valérie Felkar enfonce aussitôt le clou : « Vous nous demandez d’approuver une DSP, alors que nous n’avons aucun cahier des charges ! »

Maire de Herserange, Gérard Didelot intervient à son tour pour attirer l’attention de ses homologues : « Dans cette DSP, il faudra veiller à bien définir la place de l’association sportive, afin qu’elle ne soit pas lésée ». Christian Ariès opine du chef. Dans la foulée, le responsable précise à Édouard Jacque qu’une cuisine digne de ce nom va être aménagée dans le club-house.

Le principe d’une DSP de 7 ans, avec possibilité d’extension à 10 ans, est alors soumis au vote. Il est accepté à la majorité. Trois voix défavorables, quatre abstentions et trois refus de participation au scrutin sont comptabilisés.

Gens du voyage : C. Ariès passe au plan B


afin-de-repondre-a-la-demande-de-sedentarisation-des-gens-du-voyage-c-aries-fait-appel-au-volontariat-des-communes-avec-une-aide-de-100-000-a-la-cle-photo-archives-rl.jpg

Le président Christian Ariès n’en démord pas : même si la communauté de communes n’a pas été autorisée à prendre la compétence « sédentarisation des gens du voyage », le problème de l’accueil de cette population reste entier.

Plusieurs investissements seront donc inscrits au budget 2015 de la CCAL. À commencer par une enveloppe de 1 080 000 € pour la restructuration et l’extension de l’aire d’accueil de Longwy-Longlaville. Une somme de 200 000 € est également prévue pour faire face à une autre obligation : l’aménagement d’une aire de grand passage à Tiercelet ou dans un autre lieu.

Une nouveauté est également à signaler. Le président a décidé de créer un fonds de concours de 300 000 € à disposition des communes volontaires pour implanter un terrain familial sur leur territoire. L’aide intercommunale sera plafonnée à 100 000 € par site.

Cette mesure a vivement fait réagir le Longovicien Édouard Jacque : « Avec vous, c’est je ne passe pas par la porte, donc je reviens par la fenêtre. Vous ne respectez pas ce qui a été dit dans les communes ! » Même analyse pour Cédric Aceti, maire de Cosnes-et-Romain : « V ous essayez de camoufler l’échec de la compétence… »

Alors, une fois de plus, Christian Ariès s’est défendu de « bafouer la démocratie ». Reste que Jean-Marc Duriez, maire de Longlaville favorable à la sédentarisation des gens du voyage, a soulevé un autre problème : « Pour la réalisation des terrains familiaux, je m’interroge sur la somme qui restera à la charge des communes volontaires. L’aide de 100 000 € de la CCAL ne sera-t-elle pas un baiser empoisonné ? »

Un appui financier de l’État et de l’intercommunalité

Dans le précédent contrat urbain de cohésion sociale, divers objectifs avaient été fixés. Suivent des exemples de certaines initiatives qui ont reçu un appui financier de l’État et/ou de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL), au cours de l’année 2014.

Lien social et citoyenneté. —

L’épicerie sociale de Mont-Saint-Martin a été aidée à hauteur de 20 500 € par l’État.

Éducation. —

Le Camion de mots à Mont-Saint-Martin a reçu 3 000 € de l’État et 1 000 € de la CCAL.

Avicennes pour l’accompagnement scolaire à Mont-Saint-Martin a reçu 3 000 € de l’État.

Emploi et développement économique. —

La Mission locale du bassin de Longwy, pour Réussir ensemble l’emploi des jeunes a bénéficié d’une subvention de l’ordre de 20 000 € de l’État et 16 000 € de la CCAL.

Le CIDFF (centre d’information sur les droits des femmes et des familles) a mis en place un parcours d’insertion socioprofessionnel à l’égard des femmes de 40 ans et plus.

L’État a participé à hauteur de 4 000 € la CCAL 1 500 €.


Date de création : 10/02/2015 : 16:54
Dernière modification : 19/04/2015 : 08:00
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
Page lue 4051 fois

Recherche
Recherche
Préférences

Se reconnecter :
Votre nom (ou pseudo) :
Votre mot de passe
<O>


  Nombre de membres 8 membres
Connectés :
( personne )
Snif !!!
Webmaster - Infos