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Municipalité

 

Des travaux contre les rides disgracieuses


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La maison de la formation et de l’emploi, va continuer à changer de visage. La (presque) nonagénaire a en effet bien besoin d’une bonne cure de jouvence.

 

Puisque les gens qui la fréquentent sont généralement tournés vers l’avenir, car en pleine construction de leur projet professionnel, la maison de la formation, située sur le pôle européen de développement à Longlaville, ne doit pas braquer son regard vers le passé.

Ce n’est pas parce que son histoire est déjà longue qu’elle doit faire l’économie d’une réflexion sur ce à quoi elle ressemblera.

La structure en quelques chiffres

L’actuelle maison de la formation a vu le jour en 1928. Au cours de sa première vie, elle servait de grands bureaux aux Aciéries de Longwy.

La communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) a récupéré la gestion de ce bâtiment issu de la sidérurgie il y a un peu plus de dix ans.

22 structures y ont élu domicile : les syndicats (CGT, FO, etc.) ; des organismes de formation (Greta…), Pôle emploi, la Mission locale, des entreprises… « Elle nous coûte 450 000 €, et nous rapporte 300 000 €, car certains occupants ne payent pas de loyer, comme les syndicats, suite à un choix politique, et d’autres ont des conditions particulières », détaille Christian Ariès, le président de la CCAL.

Ce qui a été réalisé

L’année 2013 a vu l’installation de la géothermie sous le bâtiment.

Elle offre la possibilité d’aller récupérer sous terre la grande majorité de l’énergie utilisée par la pompe à chaleur.

Elle a coûté quelques centaines de milliers d’euros, et permet une économie de 15 000 € chaque année.

Pour le reste, ce sont près de 800 000 € qui ont été dépensés depuis cinq ans pour : les parkings, le mobilier, la vidéosurveillance, solutionner les problèmes des portes, la réparation des toilettes, etc. « On doit faire des choix, car nos finances ne sont pas extensibles. »

Ce qui va se faire

Les différents occupants de la maison de la formation pointent du doigt : l’isolation des fenêtres, des cloisons dont l’état se dégrade, la propreté dans les toilettes, l’évacuation des eaux usées, l’accès difficile (notamment pour les personnes à mobilité réduite) au bâtiment avec des dalles qui se soulèvent ou encore les grandes flaques d’eau qui se transforment en plaques glissantes en hiver, et dues aux branchements sauvages. Tout ceci sera pris en compte dans le programme de travaux mis en place pour les dix prochaines années. La CCAL a également inscrit à son agenda la mise aux normes handicapées et la réfection des toilettes, la création d’une rampe accessible depuis le parking Eurobase, la mise aux normes de l’ascenseur ou encore du carrelage et de la plâtrerie. La toiture fera l’objet d’un diagnostic à la fin du mois de novembre, avant des décisions concernant d’éventuels travaux. L’ensemble se montera à 1,1 million d’euros. Toutes ces opérations devraient être terminées en septembre 2015.

La caravane aboie Christian Ariès repasse


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La volonté de Christian Ariès d’engager de nouvelles dépenses intercommunales au profit de l’accueil des gens du voyage agite l’agglomération. Face aux rumeurs et aux affirmations, le président remet l’église au milieu du village.

 

L’ hypothèse de voir la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) réaliser de nouveaux investissements en faveur des gens du voyage suscite de vives réactions, qu’en pensez-vous ?

Christian ARIÈS, président de la CCAL : « Je comprends la crainte des habitants et des conseils municipaux. Je rappelle tout de même que les gens du voyage présents dans l’agglomération sont des citoyens français qui vivent dans des conditions que l’on ne peut pas tolérer.

Je demande que l’on me donne les moyens d’agir. Ce n’est pas parce que les conseils municipaux vont voter contre la prise de compétence « accueil des gens du voyage » par la CCAL, que l’on va régler le problème. Depuis une dizaine d’années, aucune solution n’a été trouvée malgré trois présidents : Jean-Paul Durieux, Édouard Jacque et Jean-Claude Guillaume. Pour ma part, j’essaie de trouver des solutions pérennes tout en étant ferme. En 6 mois, nous avons effectué 12 demandes d’expulsion pour occupations illégales de terrains. L’État les a approuvées, même si nous ne sommes pas en règle avec la loi. »

Quelles solutions proposez-vous ?

« D’abord, la rénovation-extension de l’aire d’accueil de Longwy-Longlaville pour disposer de 20 emplacements, soit 40 caravanes. La volonté est aussi de relocaliser l’aire de Mont-Saint-Martin pour augmenter sa capacité de 8 à 20 emplacements.

La deuxième obligation qui nous est faite est de réaliser une aire de grand passage sur le territoire de Longwy, Longuyon, Villerupt. On ne peut plus utiliser les terrains derrière l’enseigne Décathlon. L’État nous a proposé un site à Tiercelet. Le conseil communautaire a accepté. La situation peut encore évoluer si la problématique des odeurs liées aux déchets n’est pas réglée ou si l’État propose un autre terrain. De mon côté, je souhaite réaliser un aménagement sommaire, afin que l’utilisation de cette aire reste occasionnelle. Il s’agit bien d’accueillir des rassemblements durant 4 semaines durant l’année. L’an dernier, 4 étaient annoncés. Finalement, les gens du voyage ne sont jamais venus.

Par ailleurs, une étude a démontré que 46 familles de gens du voyage, sur les 83 interrogées, souhaitent se sédentariser. Elles recherchent des logements ou des terrains familiaux. Si la problématique des logements relève des bailleurs sociaux, je propose que la CCAL aménage 5 à 6 terrains familiaux de 6 à 8 caravanes. »

Quel est le coût de ces opérations ?

« Avant tout, il faut souligner que le conseil général et l’État se sont engagés à nous aider financièrement. Rien ne se fera si nous n’obtenons pas les subventions promises.

Pour les deux aires d’accueil, la part de la CCAL sera de 750 000 € sur une enveloppe globale de 1 920 000 €. Pour l’aire de grand passage, elle sera de 60 000 € pour un investissement de 150 000 €. Pour les terrains familiaux, il faut compter 600 000 € sur 1 500 000 €.

Autre précision utile : une somme de 900 000 € HT est déjà prévue au budget de la CCAL. Il restera donc 600 000 € à mettre sur la période 2015-2020. Soit 100 000 € par an. Ça n’aura aucune incidence sur les impôts ! »

La localisation des terrains familiaux fait polémique, qu’en est-il ?

« Contrairement à ce que l’on peut entendre, on ne va pas en faire partout ! Il n’est pas question non plus de les mettre en plein centre-ville de Longwy, sur la zone d’activité de Mexy ou encore dans les lotissements de Rehon et Villers-la-Montagne ! Il faut trouver des sites propices et de toute façon, les maires auront le dernier mot. Ce sont eux qui signeront les permis de construire. Et puis, les villes de Longwy, Mont-Saint-Martin et Longlaville se sont déjà portées candidates. Il ne reste donc plus que trois emplacements à trouver.

La prise de la compétence Accueil des gens du voyage par la CCAL est soumise au vote des conseils municipaux concernés, où en est-on ?

« À ce jour (25/11, NDLR), 13 communes ont délibéré : 7 sont favorables, 6 sont contre. Les 8 dernières ont jusqu’au 23 janvier prochain pour se prononcer. »

Golf : le vert lui va si bien


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Petit à petit le golf international de Longwy prend de la couleur. Depuis plusieurs semaines déjà, les entreprises EPV de Dunkerque et IdVerde donnent vie au 18 trous

La nature avait repris ses droits. Ronces, herbes folles et petits arbustes avaient poussé sur certains endroits du futur 18 trous, dont la réalisation fut loin d’être un long fleuve tranquille. Mais depuis que l’entreprise EPV de Dunkerque a commencé les travaux, c’est le vert du gazon qui l’emporte désormais. « 98 % du golf est semé, 100 % est mis en forme et 95 % du dispositif d’arrosage est terminé », résume Jean Huard, vice-président de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL).

L’engazonnement

Les premiers travaux d’engazonnement ont commencé depuis plusieurs semaines déjà. Il faut désormais surveiller l’enracinement. De nombreux passages de tondeuse seront nécessaires pour que l’herbe se régénère.

Plusieurs déclinaisons de vert se côtoient donc. Trois raisons principales à ces variations de couleur. Des graminées différentes sont utilisées selon les parties du golf. Mais aussi une quantité différente par m² (6 à 7 g/m² pour le green, 20 g/m² pour le départ ou encore 30 g/m² pour le reste du terrain). Le gazon le plus difficile à réussir sera celui du green, qui est très long à s’installer et qu’il faut souvent tondre, au final il ne mesurera que 5 mm. Enfin, « Plus on s’éloigne du green plus l’herbe est haute », explique Philippe Viren, d’EPV Dunkerque.

Sur le fairway, zone qui sépare le départ du green, la pelouse est un peu plus haute soit une dizaine de mm.

Le drainage

Pour que l’herbe garde toute sa fraîcheur, un système de drainage est installé permettant d’arroser tout le golf. L’eau est puisée dans le lac situé à l’entrée du site, en bas, et un surpresseur situé à mi-hauteur permet de faire remonter l’eau jusqu’en haut.

L’arrosage est programmé et commandé par ordinateur.

« Il se fait en fonction de la demande, selon l’humidité du sol, explique Jean Huard. Le matériel utilisé est très performant ». Selon la pluviométrie, un green peut nécessiter une irrigation quotidienne.

Des tonnes de sable

400 à 500 tonnes de sable sont utilisées, en moyenne, pour chaque green, ainsi que des cailloux, sur une hauteur de 10 cm pour drainer l’espace. Sur le golf, le sable, rapporté des Vosges a été étalé sur une profondeur de 30 cm pour réaliser un green, 10 cm pour les points de départ. De l’engrais chimique y a été mélangé. Ensuite, l’amendement dépendra de l’évolution de la pousse.

Des bunkers et des tas de sable sont également positionnés le long du parcours pour ajouter des difficultés au jeu des golfeurs. Tout comme des points d’eau. En certains endroits, le rendu est d’ailleurs paradisiaque.

La pelouse terminée, viendra le temps d’aménager le cheminement pour les voiturettes entre les différents trous. Des essais seront effectués en octobre et les travaux devraient commencer au printemps.

Un grand chantier

Jusqu’à 50 personnes ont travaillé en même temps sur le chantier du golf en juillet, août et début septembre, dont certains en intérim. Dernièrement, ils étaient une trentaine, certains affectés à la création du modelé du parcours, et d’autres à l’entretien. Parmi eux, le green keeper qui gère une équipe de cinq personnes, des jardiniers de golf qui ont pour mission d’assurer la tonte, l’aération du sol, la surveillance des champignons et de la mousse si l’hiver est humide , le ramassage des feuilles… « C’est très technique », précise Frédéric Monard, chef de chantier. Les professionnels qui travaillent sur ce parcours, sont spécialisés dans la réalisation des parcours sportifs, des chantiers très spécifiques. « D’ici la remise officielle des clés, l’entreprise assurera l’entretien », explique Jean-Huard. Ensuite la communauté de communes de l’agglomération de Longwy devra choisir le mode de gestion du golf : une délégation de services publics ? Un contrat de régie ou encore un affermage. Et ainsi, choisir qui assurera l’entretien du parcours. Une décision qui devrait être prise au sein de l’intercommunalité d’ici la fin de l’année. Actuellement, c’est Gaia concept qui a obtenu le marché d’exploitation du 9 trous et du club-house.

Qui aura accès au golf ?

« Pour l’instant, l’accès est réservé aux golfeurs. Le choix d’un chemin, piétonnier a été abandonné. Mais, je souhaite que l’on puisse créer des espaces pour permettre des circuits de promenades. Nous allons devoir travailler avec l’architecte et les golfeurs pour éviter les problèmes de sécurité ». Jean Huard y tient. Il serait dommage, en effet, que ce lieu magistral ne soit pas dévoilé au plus grand nombre.

Le golf international de Longwy s’habille de vert.

Depuis plusieurs semaines déjà, des entreprises spécialisées dans la création de parcours sportifs donnent vie aux 18 trous. L’engazonnement est quasiment fini. Les golfeurs pourront en profiter en 2015, en juin ou septembre, selon la météo…


Date de création : 28/12/2014 : 10:29
Dernière modification : 28/12/2014 : 10:39
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
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