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Un fer de (re)lance économique ?


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Le chantier de démantèlement de la Société du train universel de Longwy (Stul) vient de débuter. Dans un an et demi, l’usine ne sera plus. Et il s’agira de parler d’avenir.

Les dates et les chiffres sont connus, et remplissent des pages entières de livres d’histoire. Ouverture en 1964 du Train universel, rapprochement d’Usinor-Sacilor et de l’Arbed, puis création de la Société du train universel de Longwy (Stul) en 1993. Plus de 60 000 m² de bâtiments, production pouvant frôler certaines années les 500 000 tonnes de poutrelles en acier, jusqu’à 850 sidérurgistes, etc. Et enfin, une fermeture en février 2005 laissant 350 ouvriers sur le carreau.

On pourrait aujourd’hui ajouter à cette longue liste trois informations plus récentes, liées au démantèlement de ce qui représente le dernier site historique de la vallée : plusieurs millions d’euros pour des travaux qui vont durer entre 15 et 18 mois, et une étude environnementale de 150 000 €, dont 30 000 € à la charge de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL).

Car les rapports du ministère de l’Environnement sont formels : le sol est plein d’hydrocarbures et de PCB (polychlorobiphényles). En plus d’être saturé de béton, puisque les installations descendent à plus de 20 m sous la surface.

« Mais ça, on n’y touchera pas. On aménagera en espaces verts ce qui peut l’être », explique Gérard Didelot, maire de Herserange. Parce qu’il convient aujourd’hui de parler d’avenir. ArcelorMittal, le propriétaire, gère la démolition, en la confiant à la société Cardem (filiale d’Eurovia). Le site est surveillé 24h/24 pour éviter toute intrusion.

Et une fois que la vingtaine d’employés aura fait disparaître la tôle, les briques ou l’acier des bâtiments, « des décisions politiques interviendront », souligne Bernard Schoeck. L’ingénieur chargé de la reconversion des friches et sites d’ArcelorMittal oriente son regard vers les municipalités de Herserange, Longwy, et donc de la CCAL.

On se souvient qu’il y a sept ans, l’association pour le développement urbain de la vallée de Senelle naissait, avec notamment comme géniteurs Gérard Didelot et Jean-Marc Fournel. « Tout en tenant compte de la pollution, c’est-à-dire en évitant les jardins, les études permettaient d’envisager l’implantation de petits immeubles de deux ou trois étages. Car il faudrait 2,5 fois plus de logements qu’il ne s’en construit chaque année sur le territoire (environ 100 en moyenne, NDLR). Il y a clairement un manque , et il serait bon de s’y remettre sérieusement aujourd’hui », lance le maire de Herserange qui, avec ses adjoints, a déménagé ailleurs sur sa commune les projets de maison de petite enfance ou de locaux des services techniques.

En effet, l’avenir de l’ex-Stul est intercommunal dans l’esprit des élus. « Pour l’instant, on garde la maîtrise urbanistique, mais bientôt elle reviendra à la CCAL. On aimerait que ça se fasse tout de suite, pour avoir une cohérence sur la vallée. C’est l’un des grands enjeux du bassin pour les vingt prochaines années. Le site est ouvert aux frontières et bien placé. »


Date de création : 28/12/2014 : 10:09
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
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